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LA GUERRE DE 1870

LA GUERRE DE 1870: LES COMBATS

La guerre de 1870 oppose la France de Napoléon III à la Prusse de Guillaume Ier. Cette guerre est mal connue ; elle a pourtant permis l’unification de l’Allemagne, la totalité des Etats allemands s’étant associés à la Prusse, et entraîné l’établissement définitif du régime républicain en France.

La guerre commence en juillet en Alsace et en Lorraine. Très vite l’armée allemande prend l’avantage sur l’armée française du Rhin, commandée par le maréchal Bazaine, qui est refoulée et assiégée dans Metz. Une deuxième armée, sous les ordres du maréchal de Mac-Mahon, est formée au camp de Châlons pour aller dégager Metz. Cette armée de secours, dite « armée de Châlons » comprend la Division d’Infanterie de Marine.

Lors de sa difficile progression vers Metz, elle se heurte au gros des forces allemandes et doit se replier en direction de Sedan qu’elle atteint le 31 août. Le général de Vassoigne, qui commande la Division d’Infanterie de Marine dite « Division Bleue », reçoit l’ordre de tenir le village de Bazeilles qui couvre les accès sud-est de Sedan.

Dans l’après-midi du 31 août, au prix d’intenses combats, les Marsouins rejettent, à deux reprises, les Bavarois sur la rive gauche de la Meuse. Le lendemain, 1er septembre, dès 4 h 30 du matin, l’ennemi s’engouffre de nouveau dans le village et une lutte acharnée reprend entre les Marsouins et les Bavarois qui ont eux reçu des renforts considérables. Aux alentours de 11 heures, la « Division Bleue », submergée par l’adversaire, doit se replier sur les hauteurs de la Moncelle. Pour protéger le repli, des marsouins se regroupent à la sortie nord du village, dans l’auberge Bourgerie que le commandant Lambert avait commencé à transformer en fortin. Ils y résistent pendant plus de trois heures face à un ennemi très supérieur en nombre. Vers 15 heures, le capitaine Aubert tire « la dernière cartouche » ; les survivants cessent le combat après avoir infligé de lourdes pertes à l’adversaire.

Les Bavarois les épargnent et laissent même leur sabre aux officiers.